jeudi 19 novembre 2015

LA MENACE TERRORISTE

J'habite en France, et je viens par cet article, rendre hommage aux victimes des attentats parisiens du 13 novembre dernier. Je vais profiter de cet article pour donner quelques conseils et choses utiles à savoir si vous êtes un jour confronté à ce type de menace, ce que je ne vous souhaite pas. Comme on ne peut pas mettre des militaires ou des policiers en faction devant chaque commerce, chaque école, chaque restaurant ou chaque salle de concert, je pense que nous, citoyens, devons être les premiers garants de notre propre sécurité. 




Quel comportement adopter face à un ou plusieurs terroristes ?

- Conseil n°1, FUIR : S'il y a possibilité de fuir la zone dans laquelle se passe l'action terroriste et que l'on peut le faire sans danger, il faut le faire très rapidement. Il faut quitter les lieux le plus vite possible pour éviter de se retrouver pris en otage. Essayer de mémoriser le maximum de choses. Ce processus de mémorisation est d'autant plus nécessaire qu'il va aussi servir à donner des informations à la police, ce qui sera utile pour l’enquête et pour les forces d'intervention.

-2. SE CACHER : Si il n'est pas possible de s'échapper, trouver une cachette. Verrouiller et/ou bloquer la porte. Si des coups de feu sont tirés, se mettre à couvert derrière des obstacles à forte résistance (murs épais, véhicules, piliers..). Rester très silencieux.
Faire le mort : Si l'on est au milieu des cadavres, il ne faut pas bouger et attendre que l'individu soit parti. Celui-ci verra du sang partout et ne sera pas capable de discerner qui a été tué et qui ne l'a pas été.

-3. SE BATTRE : En dernier recours,seulement si votre vie en dépend. Tentez de neutraliser le tireur. Agressez-le physiquement, improvisez des armes. Engagez-vous totalement. Essayez de convaincre d'autres personnes de vous aider dans cette démarche. Attention, il peut y avoir plusieurs terroristes !  


Prenez soin de vous et des vôtres...





























vendredi 28 août 2015

LE TOMAHAWK TACTIQUE


Le TOMAHAWK était à l'origine la hache de guerre des indiens d'Amérique du nord. Il était utilisé comme arme d'assaut soi de corps-à-corps, soi comme arme de lancer.
C'est une hachette maniable à une main d'environ 30 à 40 cm de long selon les modèles dont la tête est composée d'un côté d'une lame en acier très effilée, et d'un pic plat ou pointu de l'autre. Le manche autrefois en bois est aujourd'hui en matériau composite. Le but premier du Tomahawk est le combat. Il est conçu pour défoncer des crânes, couper et taillader, blesser et tuer.

Plus récemment, le Tomahawk a été utilisé par les soldats Américains durant la guerre du Vietnam et se trouve encore utilisé de nos jours pas certaines Forces Spéciales. Il peut servir en combat rapproché bien sûr, mais aussi pour forcer des portes ou des portières de voitures, percer un gilet en Kevlar... L'outil idéal pour la patrouille et le combat urbain.


Mais quelle est son utilité pour un survivaliste ?

Personnellement et ce n'est que mon avis : Le tomahawk tactique n'est pas conçu pour couper du bois ! Il est trop léger, n'a pas assez d'inertie, et sa lame ne possède pas une émouture faite pour travailler ou fendre le bois. On pourra tout au plus couper des petites branches, mais l'utilisation restera limitée. Pour couper du bois il existe des outils plus appropriés, haches pour le gros bois et machette pour le petit. Pour le travail fin on utilisera plutôt un couteau de camp.

Mais que faire d'un Tomahawk alors ?

Pour moi, le tomahawk tactique bénéficie d'un look dissuasif, il servira donc d'arme de défense (ou d'attaque). Il pourra aussi être intégré à un Bug-Out-Bag ou porté à la ceinture. 
L'équipement que possède tout survivaliste est aussi fonction du lieu d'habitation : L'amateur de Bushcraft optera plutôt pour un bon couteau de camp, une bonne machette et peut-être une bonne scie et une vraie hachette faite pour travailler le bois. En ville, le survivaliste préférera sans doute le tomahawk pour son utilisation tactique et de combat urbain.
















mercredi 17 juin 2015

SURVIVRE A UN SEISME :
LA THÉORIE DU TRIANGLE DE SURVIE


C'est en allant voir le film catastrophe San Andreas que j'ai découvert le principe du "triangle de survie".
Cette théorie est citée dans le film par le personnage principal, comme je ne connaissait pas ce principe, j'ai fais quelques recherches sur internet. 

"En quelques mots, quand les bâtiments s’écroulent, le poids des plafonds qui s’abattent sur les objets ou sur les meubles écrase ces derniers, laissant un espace ou un vide à côté.Cet espace est ce que je définirais “le triangle de survie”. Plus l’objet est grand et solide, moins il se compactera. Moins l’objet se compacte, plus le vide à côté de celui-ci est grand et plus il y a de probabilités que la personne qui utilise ce vide pour se mettre en sécurité s’en sorte sans blessures".

Dans le schéma ci-dessus, on voit que la poutre ou le plafond en béton s'est écroulé contre le réfrigérateur. La personne recroquevillée contre ce dernier se retrouve dans le "triangle de survie".
Sur l'illustration ci-dessus, c'est contre une table (solide) que la personne s'est recroquevillée. Le "triangle de survie" matérialisé en rouge est l'espace de sécurité dans lequel elle doit se tenir.

Vous pouvez survivre dans un petit espace vide. Mettez vous à côté d’un canapé, d’un meuble volumineux, qui s’écrasera un peu, mais qui laissera un vide à côté de lui. 
Si vous êtes dans votre lit pendant un séisme, basculez tout simplement au pied de votre lit, sans rouler dessous : restez à côté de votre lit. Un vide de sécurité se formera autour du lit.

Voilà, vous aurez comprit le principe.




mardi 16 juin 2015

SAC TACTIQUE
DIMATEX

Créée en 1996, DIMATEX est une société française spécialiste des tissus techniques. La société conçoit, produit, et commercialise des équipements destinés aux professionnels dans les secteurs de l'aéronautique, le médical, la défense, les forces de l'ordre, ou les secours.

A la recherche d'un sac tactique pour mon EDC, j'ai opté pour le modèle BRACO proposé par DIMATEX.
D'une contenance de 33 litres, ce sac très technique est fabriqué à partir de matériaux de qualité, choisis pour leur résistance et leur longévité : Nylon 1680 deniers, fermetures YKK, boucles UTX Duraflex. 

Le principal critère dans mon cahier des charges pour mon sac EDC étant la solidité, je me suis donc tourné vers cette marque, puis vers ce modèle qui a pleinement rempli mes attentes.
Voilà pour la petite présentation de mon sac EDC, de marque Dimatex, modèle Braco.







MATCHCAP XL
EXOTAC


Voici une petite présentation de l'EXOTAC MATCHCAP XL. C'est une boite étanche en aluminium aéronautique faite pour contenir des allumettes. Made in USA, ce petit container bien pratique est pourvu d'un grattoir et est disponible en 4 coloris.


 Je l'ai acheté récemment et l'ai intégré à mon EDC. Par contre, à la place des allumettes, j'y ai mis un briquet BIC petit modèle et une clé USB qui contient des documents importants. Ma clé USB sera protégée de l'humidité grâce à l'étanchéité de la boite et protégée des ondes électromagnétiques grâce à l'aluminium. 

Voilà pour la petite review de l'Exotac Matchcap XL, produit de qualité made in USA.



 


 

vendredi 1 mai 2015

Que faire en cas 
d'inondation ?


Cet article va traiter uniquement du cas où votre habitation est située dans une zone inondable. Donc, que faire si l'eau monte et menace directement votre maison ? Tout d'abord, qu'est-ce qu'une zone inondable ?


On voit sur ce petit schéma des maisons en zone basse, situées au bord et de part et d'autre d'un cours d'eau. La "situation perturbée durable" inonde de pluie le cours d'eau dont le niveau va progressivement monter. La rivière va sortir de son lit et inonder les habitations alentour. De plus, les eaux de ruissellement provenant des zones en pente vont venir gonfler davantage le cours d'eau, ce qui va aggraver encore plus le phénomène. Voici les procédures à suivre avant, pendant, et après l'inondation si votre habitation est menacée.


 AVANT :

- Couper le gaz et l'électricité.
- Mettre les objets "hors d'eau" (surélever les meubles...)
- Obturer les entrées d'eau (sacs de sable, planches, ciment...)
- Faire des réserves d'eau potable et de nourriture.
- Mettre les véhicules en sécurité (sur des points hauts).

PENDANT :

- Ne pas fermer à clé la porte d'entrée, les pompiers l'enfonceraient pour vérifier que la maison est bien vide.
- S'informer par la radio de la montée des eaux et des lieux de regroupement.
- Dès l'alerte, aller sur des points hauts placés (étages, collines...) avec si possible un petit sac d'évacuation.

APRES :

- Aérer les pièces le plus tôt possible.
- Désinfecter toutes les surfaces et objets touchés par l'eau.
- Enlever tous les matériaux ayant séjourné dans l'eau (plaques de plâtre, isolant...).
- Chauffer dès que possible pour enlever l'humidité.
- Ne rétablir l'électricité que si l'installation est sèche et vérifiée par un professionnel. 


Vous pouvez par vous-même vous documenter sur internet ou dans des livres, des marches à suivre pour ce type de catastrophe. Soyez informé, n'attendez pas. Une personne avertie en vaut deux.



  



jeudi 30 avril 2015

Le bracelet en paracorde


La paracorde est une corde en nylon multibrins gainée, légère et robuste, initialement utilisée pour les suspentes des parachutes. Sur le terrain de nombreuses autres utilisations lui ont été trouvées, la rendant populaire dans le monde militaire, puis dans l'utilisation civile.

Le bracelet en paracorde est l'une de ses utilisations. Aussi appelé "bracelet de survie", il est composé, selon la méthode de tressage utilisée, de 2 à 6 mètres de paracorde et d'un fermoir qui pourra être une attache fastex en pvc ou une boucle en métal. On peut trouver des dizaines de coloris différents de cordes et d'attaches.


Ce qui nous intéresse au niveau survie, c'est la composition de cette paracorde. Celle-ci est composée d'une gaine en nylon et de 7 brins intérieur.


On peut utiliser ces brins pour des usages divers comme la couture ou la pèche par exemple, pour remplacer un lacet de chaussure cassé, ou encore pour suturer une plaie si on n'a rien d'autre sous la main et en cas d’extrême urgence. 


Une fois le bracelet défait, on dispose de plusieurs mètres de corde pour des utilisations diverses. L'attache (le fermoir) du bracelet peu elle aussi servir. Par exemple, le bracelet de la photo au début de l'article possède un sifflet de détresse intégré qui sera utile pour alerter les secours si vous êtes tombé en contre-bas pendant une randonnée, ou enseveli sous des décombres suite à un séisme.